Les stagiaires sont de retour - Journal Le Fil

Après des mois de cours suspendus, les stages reprennent dans l’organisation. Si c’est une bonne nouvelle pour le recrutement, il a fallu toute une gymnastique pour remettre les stages cliniques à l’horaire tout en respectant les mesures sanitaires.

Il y a un impact important pour les étudiants, les établissements d’enseignement et les milieux de travail de ne pas accueillir de stages. Ça limite la possibilité de poursuivre leur parcours académique. Et c’est une réaction en chaine partout, explique d’emblée Yamina Kolli, chef de service des stages et relève étudiante. 

Planifier 1600 stages

Depuis le mois de juin, les stagiaires reprennent les rangs de notre organisation pour apprendre leur profession. En moyenne, l’organisation accueille entre 1800 et 2000 stagiaires par session. Pour cet automne, c’est 1600 stages planifiés, principalement dans des milieux cliniques.

Pour placer tous ces stagiaires, il a fallu convaincre et motiver les milieux cliniques à reprendre des stagiaires. On a travaillé avec le Service de prévention et promotion de la santé pour établir un processus de dépistage pour les stagiaires afin de rassurer les milieux de stage, explique Marie-Paule Minissié, agente de gestion du personnel.

Mathieu Trottier, aussi agent de gestion de personnel, a constaté que les gens étaient heureux de revoir les stagiaires. On a ciblé les milieux où il y avait des besoins, mentionne-t-il. Ainsi, tout le monde est gagnant en accueillant des stagiaires. On le sait que les gestionnaires sont débordés mais ils prennent le temps de nous répondre et d’accueillir des stagiaires.

Des matchmakers du stage

Les agents de gestion du personnel de l’équipe de Yamina Kolli travaillent à trouver le meilleur match entre les objectifs de stage de l’étudiant, les besoins du milieu de stage et la disponibilité des superviseurs de stage. Mais on ajoute à l’équation : la situation sanitaire. Il faut trouver la bonne personne, au bon stage, dans le bon milieu, assure Mathieu.

On fait tout notre possible pour éviter d’envoyer les étudiants dans les zones rouges, assure Yamina. Lors d’une éclosion, l’équipe doit ainsi sortir l’équipement de gymnastique pour trouver un autre milieu prêt à accueillir les stagiaires rapidement.

De leur côté, les techniciens s’assurent de la logistique d’accueil des stagiaires. Il faut un casier, les accès informatiques, les clés, la carte d’employés en plus des documents sur la déclaration obligatoire de symptômes. On ajoute des procédures pour protéger autant les étudiants, les usagers que nos employés, explique Yamina. Tout doit être prêt la veille de l’entrée en stage.

Une collaboration et une compréhension globale

Pour y arriver, l’équipe peut compter sur la collaboration avec le Service de prévention et de promotion de la santé, la direction des ressources technologiques, la direction adjointe de l’enseignement et bien d’autres.

Sossé Menakian, agente de gestion, fait aussi remarquer la collaboration avec les établissements d’enseignement. Certaines universités ont accepté que la supervision des stages se passe à distance. Ainsi, l’assouplissement du modèle d’apprentissage a permis de conserver la capacité d’accueil des stagiaires.

Au final, offrir un milieu de stage agréable et positif dans une équipe solide donne au stagiaire une bonne expérience. C’est documenté que les bonnes expériences de stage donnent au stagiaire l’envie de continuer dans la profession et d’être fidèle à l’organisation, mentionne Yamina. Dans le contexte actuel, les stagiaires sont d’autant plus une pépinière de talents et les futurs professionnels de la santé de notre organisation.

À lire : Le bouclier du dépistage fréquent

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