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La vigilance de l’équipe de Tarik

Désinfection

Par la désinfection, le nettoyage, la biodécontamination et la gestion des déchets biomédicaux, l’équipe de Tarik veille à garder les résidents en santé au CHSLD Robert-Cliche. L’expérience d’une pandémie a consolidé leur rôle, essentiel dans le milieu de vie.

Le travail des équipes de l’hygiène et salubrité était incontestablement important, même avant la pandémie. Tous ces virus et microbes qui traînent sont éliminés grâce à la vigilance des équipes, afin de protéger patients, usagers, proches aidants et employés.

« On a pris beaucoup d’expérience avec la pandémie ! », mentionne Tarik El Kouch, chef d’équipe de l’hygiène, salubrité et buanderie au CHSLD Robert-Cliche. « Nous travaillons à empêcher la contamination des virus dans un milieu de vie », ajoute-t-il fièrement.

Avec la pandémie, Tarik affirme que l’expertise en désinfection s’est peaufinée. « On a mis en place des protocoles de désinfection encore plus stricts. On vérifie les produits désinfectants chaque jour pour assurer la bonne dilution. Utiliser le bon produit au bon moment et de la bonne façon, c’est vraiment important », assure le chef d’équipe qui a formé plusieurs nouveaux employés depuis son arrivée en poste.

Tarik El Kouch, chef d’équipe de l’hygiène, salubrité et buanderie au CHSLD Robert-Cliche

Des protocoles sévères et la sécurité des usagers

Lors d’éclosions de COVID-19, l’équipe de Tarik a senti la force et la solidarité de tout le personnel. « On travaille tous ensemble pour que le résident soit bien, avec une chambre propre, de bons repas et du divertissement, notamment par le contact avec les proches, grâce aux tablettes. »

Si la routine des mesures de protection était plus ardue en début de pandémie, elle est devenue une habitude. « On a gagné en rapidité dans le port des équipements de protection individuelle. C’est devenu facile de tout revêtir. On est à l’aise de le faire avec le temps », assure Tarik.

Son équipe gère également les déchets biomédicaux depuis la pandémie. Ils ont tous appris à manipuler les sacs et à les sortir de l’établissement pour le ramassage par une firme spécialisée. « Pendant les grosses vagues de la pandémie, personne ne pouvait entrer dans le CHSLD. Nous avons ainsi appris à gérer les déchets biomédicaux à l’interne de façon sécuritaire. »

Responsable de la buanderie, Tarik gère aussi un inventaire de jaquettes lavables et de culottes d’incontinence ; une autre façon de limiter les contacts pendant les éclosions, qui est restée par la suite.

Assurer la sécurité des employés

Si la désinfection permet de protéger les résidents du CHSLD contre les virus, l’équipe de Tarik veille aussi à la sécurité du personnel. « Il faut toujours avoir un œil sur les surfaces mouillées. Nous nous assurons de les identifier clairement pour éviter les chutes. On veut protéger le personnel qui pourrait glisser sur un plancher mouillé », explique-t-il.

Lors d’éclosions de virus qui requièrent un isolement du résident, l’équipe de Tarik s’affaire à protéger aussi le personnel. « On a mis en place des chariots d’isolement dans chaque chambre, avec une poubelle et un contenant de linge souillé. On sait ce qu’on a à faire pour protéger nos résidents et notre personnel », affirme-t-il, confiant.


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