Ils sont 3031 aux premières lignes pour affronter la pandémie. Ils offrent des soins de base aux patients qui ont la COVID-19. Les préposés sont essentiels pour la guérison et le rétablissement des patients. Pour souligner la Journée des préposés aux bénéficiaires, le 19 mai, j’ai parlé à quelques-uns d’entre eux pour connaître leur quotidien.

Brigitte Gareau

Elle fait partie de l’équipe volante à l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont. Avant la pandémie, elle assurait le transport des patients du Pavillon Rosemont vers l’hôpital, de l’autre côté de la rue. Depuis la pandémie, elle est retournée sur les unités pour donner des soins directs aux patients.

«C’est sûr que c’est plus d’ouvrage avec l’équipement de protection individuelle. Je l’ai attrapé. Le 29 mars dernier, j’ai eu des symptômes de la COVID-19. J’ai passé à travers la maladie à la maison. Je l’ai donné à mon conjoint aussi. Ça été un bon 14 jours de maladie. Comme ce n’est pas clair encore si je peux l’attraper de nouveau, je continue de me protéger. Ce qui me fait le plus peur, c’est d’être porteuse et le donner à d’autres patients sains.»

Naomie Grondin Nadeau

Naomie Grondin Nadeau est étudiante en sciences infirmières. Depuis quelques semaines, elle travaille au 5CD à l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont comme préposée. Pour elle, s’impliquer comme préposée est une occasion de comprendre le travail des autres qu’elle va côtoyer tout au long de sa carrière d’infirmière.

«C’est intéressant de comprendre le travail de préposée. Ma mère travaille comme infirmière. C’est elle qui m’a transmis sa passion, même s’il y a eu un moment où je ne voulais pas suivre ses traces. C’est un beau mélange de contact humain et de science.»

Récemment, elle a vu sur Instagram que Solidarité Montréal faisait tirer des produits pour les professionnels de la santé. «Je me suis inscrite et on a reçu de la crème hydratante et du gel pour les douleurs musculaires. Les gens de l’unité étaient vraiment contents!»

Même si son travail est en zone froide, elle avoue qu’il est stressant. «On est toujours à l’affût. C’est sûr qu’on a peur d’être un vecteur. Mais on prend notre température à chaque début de quart de travail. On est pris en main pour éviter la contagion.»

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