Stade olympique - Journal Le Fil

Lundi après-midi, des représentants de plusieurs directions du CIUSSS visitent le Stade olympique. Dans sept jours, le plus grand site de vaccination pour la population doit être prêt. Une course contre la montre.

«C’est excitant. C’est le début de la fin. Les trois premiers sites de vaccination de la population dans l’Est signifient plus que toutes les autres cliniques qu’on a mis en place. Ce sont les sites de l’espoir», lance Anne Dubé, Coordonnatrice clinico-administrative 1ère ligne, émue.

«On est meilleurs de fois en fois. On a appris beaucoup chaque fois qu’on a mis en place une clinique», mentionne Jacques Beaudry, coordonnateur intérimaire – Entretien et fonctionnement – Courte et longue durée, qui montrait les plans du site à deux membres du Service de police de la Ville de Montréal. La pandémie a rapproché la collaboration entre le CIUSSS, le Service de police, la Prévention des incendies et Urgence-Santé, notamment lors de la mise en place de tous ces sites temporaires.

C’est ainsi que démarre la visite du Stade. On y retrouve autant le clinique que le technique, les ressources technologiques, en plus des mesures d’urgence, des communications. Il faut penser à l’aspect logistique de l’approvisionnement tout comme la signalisation pour indiquer le chemin à suivre tout en respectant les mesures sanitaires.

Au total, c’est plus de 175 personnes qui travailleront sur le site chaque jour!

Brancher 110 postes de travail

À la Direction des ressources technologiques, c’est le branle-bas de combat. José Cordeiro, chef de service de l’insfrastructure, et son équipe doivent brancher 110 postes de travail à un réseau à construire. Il faut obtenir tout le câblage nécessaire en plus de l’installer pour obtenir un réseau fiable.

Au total, c’est plus de 9600 mètres de câble qu’il faut enfiler dans les airs pour garder le réseau sécuritaire. «Ça prend beaucoup d’adaptation. Techniquement, le plus difficile est de s’adapter quand on a des dépendances physiques», explique le chef de service.

José me présente le commutateur. «C’est le coeur de notre réseau. Tout le câblage part de cette boîte sécurisée. C’est tout un défi puisque le site est très grand et le réseau doit se rendre jusqu’aux congélateurs des vaccins tout au fond», explique celui qui marche 18 km par jour depuis qu’il travaille au Stade. Des alarmes et des caméras garderont les précieuses doses du vaccin en plus d’une surveillance humaine.

Un travail de collaboration

Comme pour chacune des cliniques temporaires COVID, la collaboration est la clé pour assurer de monter cette clinique d’envergure pour la vaccination. Une fois la configuration des ordinateurs, José et son équipe a besoin de la confirmation du clinique pour fixer les fils, solidifier les équipements. «Même si c’est un site temporaire, il faut que tout soit sécuritaire, autant pour les travailleurs que la population», précise José.

D’ici quelques jours, deux autres sites de vaccination verront le jour sur notre territoire pour une capacité à vacciner qui s’élève à 6000 doses par jour.

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