img-logo-QcCIUSSS-2-02@2x

Il était une fois… 43 années de service à Santa Cabrini

Le 10 février dernier, après 43 années de service, Stéphane accrochait son uniforme de préposé aux bénéficiaires. Pour Le Fil, il revient aujourd’hui sur son parcours.

Le 3 novembre 1980, Stéphane franchit pour la première fois, en tant que membre du personnel, l’entrée de Santa Cabrini Ospedale. Cette journée, il s’en souvient comme si c’était hier. « On était rassemblés au local 326, avec madame Tiboda. À cette époque, les cours pour devenir PAB étaient donnés à même l’hôpital. » 

Stéphane n’est pas d’origine italienne, mais travailler à l’Hôpital Santa Cabrini a été pour lui une riche immersion dans la communauté italo-montréalaise : « Pendant les championnats de soccer, les télévisions étaient allumées dans l’hôpital. C’était très animé ! », se remémore-t-il. Sont aussi ancrées dans sa mémoire les joutes de bocce (pétanque à l’italienne) entre collègues : « Sur l’heure du dîner, on allait y jouer. Il y avait deux terrains à Dante ! »

« Qui lave le patient ? Qui le lève ? C’est nous ! » Sur l’importance du rôle de préposé aux bénéficiaires, Stéphane affirme: « On est très souvent auprès des patients! On est absolument essentiels ! » Pendant plus d’une quarantaine d’années de service – en chirurgie, en endoscopie, à la salle d’accouchement, à la pouponnière, etc. –, il a déployé sa bienveillance auprès de nombreux patients.

Si le préposé aux bénéficiaires a tant apporté à Santa Cabrini, l’inverse est aussi vrai. Il y a non seulement trouvé de grands amis, mais aussi et surtout l’amour. « Ma femme et moi, on s’est rencontrés ici en 1985. On travaillait tous les deux de soir sur la même unité, elle comme infirmière auxiliaire. » Sa femme Joanne, fidèle à l’hôpital pendant 35 ans, a pris sa retraite le 3 février dernier.

Joanne a fait une grande carrière ici, on en a vécu beaucoup de choses tous les deux. 

Stéphane Broue

Les cinq dernières années, point culminant de sa carrière, Stéphane les a passées au poste unique et convoité de préposé de la physiothérapie, auprès de personnes qui se remettent d’une blessure ou d’une opération. Il y a trouvé une équipe qui l’apprécie énormément. En guise de mot de la fin, Claudia et Simon, assistante-chef et chef du service de réadaptation, ont pris la plume pour le remercier :

Stéphane, l’âme rieuse de notre département. Sourire et dévouement… Ses blagues résonneront à jamais dans les couloirs du service de physiothérapie et ceux d’HSCO. Il a su accompagner, avec gentillesse et humour, des milliers d’usagers dans leur réadaptation. Il avait à cœur la santé de tous et veillait avec bienveillance sur sa “gang”. Avec son départ s’envole une petite partie de nous… 

Claudia Maltais et Simon Cousineau
Préposé aux bénéficiaires, Stéphane Broue
Stéphane Broue et Sophie Gazaille, à qui il a passé le flambeau du poste de préposé en physiothérapie

À lire aussi :

Vous pourriez aussi aimer

Pour une utilisation optimale du matériel et l’équipement de soins

Une équipe de conseillers en soins infirmiers (CSI) à la direction des soins infirmiers au CIUSSS-de-l’Est-de-l’Île-de-Montréal s’accorde avec une équipe dédiée au matériel et aux équipements utilisés dans la pratique clinique. Leur expertise permet de conseiller les équipes des différentes installations sur les meilleures pratiques et de les accompagner pour (...)

Une aire dédiée COVID-19 à l’HMR

En période de pandémie, il faut s’adapter rapidement. Une directive ministérielle a demandé aux hôpitaux d’assurer une entrée et un triage dédiés à la COVID-19 à l’urgence des établissements. Cette mesure a pour effet de limiter l’exposition et, surtout, de protéger le personnel clinique dont on a tant besoin. J’ai (...)

Travailler main dans la main pour le mieux-être du personnel   

Depuis cinq ans, un sous-comité paritaire met sur pied des projets inspirants en promotion et prévention de la santé. Qu’ils soient de la partie patronale ou syndicale, les membres se côtoient dans l’harmonie pour mener à bien leur mission : favoriser le bien-être du personnel de notre CIUSSS.   Isabelle Cuconati (...)