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Sarah Gosselin supervise avec passion

Sarah Gosselin - ergothérapeute - Journal Le Fil

Un peu passé sous silence en pleine pandémie, l’Association canadienne des ergothérapeutes a remis le Prix d’excellence en enseignement clinique pour l’Université de Montréal à Sarah Gosselin, ergothérapeute au CHSLD Marie-Rollet et Robert-Cliche.

Ergothérapeute au CIUSSS depuis sept ans, Sarah accueille des stagiaires depuis quelques années déjà. Sa mentore en accueillait avant elle. C’est d’ailleurs ce qui l’a poussé à continuer, après de nombreuses expériences positives en co-supervision.

Un soutien et une motivation

Pour Sarah, accueillir des stagiaires ajoute à ses défis professionnels. «C’est une forme d’accomplissement que de participer à la formation d’un étudiant. On aurait tendance à penser que c’est plus de travail. Mais comme on mise sur l’enseignement, les stagiaires viennent en soutien dans les tâches quotidiennes», explique-t-elle, les yeux pétillants à l’idée de recevoir deux autres étudiants dans les prochaines semaines.

Depuis la fin de la première vague de COVID-19, les besoins d’évaluation en ergothérapie ont augmenté. Ainsi, elle est heureuse de savoir qu’elle pourra avoir du soutien des stagiaires.

Une journée type

Chaque jour est différent pour Sarah, mais il commence toujours par la lecture des requêtes en ergothérapie. «On travaille à maintenir l’autonomie des gens dans leur quotidien. C’est sûr qu’en CHSLD, les résidents sont déjà en perte d’autonomie. Toutefois, des petits changements peuvent leur apporter du bonheur au quotidien», explique-t-elle, passionnée.

Le matin de mon passage, il fallait adapter la chambre d’une nouvelle résidente. Un poteau devait être installé pour aider la dame à se lever de son lit. Sarah n’a pas peur de participer aux tâches et d’être présente lorsque des défis se présentent.

ergothérapeute

L’ergothérapie en temps de COVID-19

Pendant la pandémie, Sarah a été délestée et a travaillé comme préposée. Maintenant, elle constate le besoin de réadaptation des résidents qui ont été confinés pendant des mois. «On doit analyser les risques de chutes, les risques de plaie de pression. Comprendre pourquoi certaines situations surviennent. C’est un travail d’équipe avec tous les gens qui prennent soin des résidents.»

«C’est aussi important de leur offrir un climat de confiance afin qu’ils puissent développer leurs compétences dans une situation de soins. On est une grande famille à trouver des solutions pour adapter et adoucir le quotidien de nos résidents», référant notamment à la clientèle en déficience intellectuelle qui amène aussi son lot de défis tout aussi intéressants, mais très différents de ceux des personnes âgées.

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