Des chercheurs proposent de surveiller vos signes de stress liés au travail. Comme le projet de recherche est toujours en recrutement, j’ai accepté de participer à la recherche.
La pandémie apporte son lot de stress au quotidien pour les travailleurs de la santé. C’est la raison pour laquelle des chercheurs en santé mentale ont mis sur pied un projet d’autosurveillance par le biais d’une application. Les travailleurs de trois organisations ont été ciblés pour la première phase : le CHUM, le CIUSSS de la Capitale-Nationale et nous, le CIUSSS de l’Est-de-l’Île-de-Montréal. C’est un engagement de douze semaines pour permettre aux chercheurs d’avoir des données.
Pas besoin de trop réfléchir
La participation est assez simple : remplir un questionnaire chaque semaine sur les événements stressants de la semaine. Le tout par choix de réponses, même pas besoin de réfléchir pour formuler notre pensée.
Par contre, devoir m’arrêter quelques minutes chaque semaine me fait réaliser mon niveau de stress. Ça m’oblige à me demander ce que je peux faire pour calmer ce hamster qui prend souvent beaucoup de place dans ma tête, surtout le soir!
Chaque semaine, je reçois une simple notification sur mon téléphone intelligent. Il est temps de s’arrêter pour 10 minutes top chrono!
Un projet de recherche à double objectif
Cette application permet au personnel de la santé d’identifier et reconnaître leurs propres réactions de stress. Elle permet aussi de faire la promotion des services psychosociaux déjà existants dans l’organisation. C’est aussi une façon de le faire de façon confidentielle.
À plus long terme, les données amassées permettront de dresser un portrait de la santé mentale de l’ensemble du personnel de l’organisation en contexte de pandémie. On pourra ainsi mieux comprendre l’influence des événements critiques et du soutien social obtenu afin de mieux prévenir et d’intervenir adéquatement dans le futur.
Même si je ne me trouve pas en première ligne de la pandémie, l’application me permet de mieux comprendre l’impact du stress sur mon quotidien et de trouver les outils pour l’apprivoiser.
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