Mon nom est Julie Leclerc. Je suis professeure au département de psychologie de l’UQAM et chercheuse au Centre de recherche de l’IUSMM. Dans notre étude Grandir pendant la pandémie, mes collègues Marie-France Marin, Geneviève Gariépy et moi-même avons remarqué que les enfants du primaire avaient une bonne capacité à s’adapter au nouveau quotidien imposé par la COVID.

Pourquoi les enfants ont réussi ? 

Grâce à des initiatives du personnel scolaire et enseignant, les enfants du primaire ont pu aborder cette nouvelle réalité avec une certaine légèreté. En présentant les nouvelles règles sanitaires sous forme de comptine ou de routine amusante, par exemple, le personnel a montré aux enfants que, pour être avec leurs amis, il fallait agir différemment.

Porter un masque maintenant est la même chose que de porter des mitaines l’hiver. C’est la nouvelle routine. Certains résistent, d’autres ont plus de facilité à l’adopter. Les données préliminaires de cette étude montrent qu’en vieillissant, s’adapter à la nouvelle réalité est parfois plus difficile. Plusieurs hypothèses sont possibles.

  • Est-ce la raison qui prend le dessus avec l’âge ?
  • Perdons-nous nos yeux d’enfants avec l’âge ?

Et si on abordait la vie avec nos yeux d’enfants ?

Par des environnements stimulants et positifs, les enfants ont pu s’adapter facilement. En rendant nos environnements stimulants et positifs, nous pouvons retrouver nos yeux d’enfants. Plusieurs trucs existent et il peut toujours être utile de les mettre en place.

  • Remercier nos collègues, gestionnaires et employés pour les bons coups. 
  • Partager nos bonnes pratiques et nos nouveaux trucs dans ce quotidien chamboulé. 
  • Se soutenir et s’épauler entre nous dans ces moments difficiles. 
  • Valoriser et miser sur nos victoires, même si elles nous paraissent petites.

Toutes ces actions sont autant de façons de nous permettre de se concentrer sur des aspects plus positifs du quotidien. L’authenticité et la joie de vivre des enfants devraient être un exemple pour nous encourager à se recentrer à certains moments.

Les enfants sont en apprentissage constant et lorsqu’ils progressent nous en sommes fiers. Pourquoi ne pas se permettre à nous-même, à l’image des enfants, de faire des apprentissages, de progresser et d’être fiers de nous ?

Nous sommes toujours à la recherche d’enfants et d’adolescents (6-17 ans) pour répondre à notre sondage pour mieux comprendre l’adaptation des jeunes au contexte de la pandémie. Si vous désirez que votre enfant participe, visitez notre site Internet Grandir pendant la pandémie. Plusieurs résultats de recherche s’y trouvent aussi.

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