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La physiothérapie en pratique avancée fait son entrée à l’urgence

Barbara et Eveline, physiothérapeutes à l’urgence de l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont (HMR), font partie de la toute première cohorte du programme de physiothérapie avancée en neuromusculosquelettique de la Faculté de médecine de l’Université de Montréal. Aujourd’hui, c’est à leur tour de briller.

Barbara et Eveline ont contribué d’une manière bien spéciale à l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont. Ensemble, elles ont développé une présence plus soutenue de la physiothérapie entre les murs de l’urgence. Raison de plus d’être fières, en 2020, elles ont entrepris tout un défi : celui de retourner sur les bancs d’école, en plein cœur d’une pandémie et en parallèle à leurs activités professionnelles. Leur motivation : améliorer la qualité des soins d’urgence.

Les données montrent la pertinence de la présence de physiothérapeutes à l’urgence pour la sécurité, la précision des diagnostics et l’enseignement aux usagers, par exemple.

Eveline Matifat

C’est à la Faculté de médecine de l’Université de Montréal que l’on doit la mise sur pied du tout nouveau diplôme d’études professionnelles approfondies (D. E. P. A.) de physiothérapie avancée en neuromusculosquelettique. Unique en son genre dans la province, il a été pensé pour des physiothérapeutes qui, comme notre duo, souhaitent développer leurs compétences au-delà de la maîtrise et assumer un plus grand rôle en milieu spécialisé et en soins de première ligne, comme à l’urgence. « Principalement donnés par des médecins, les cours forment des physiothérapeutes qui seront mieux outillés pour gérer des cas complexes, avec un raisonnement clinique avancé », explique Eveline.

Diplôme en main, les physiothérapeutes ont aujourd’hui la conviction que la formation a fait d’elles de meilleures cliniciennes. « Elle nous a permis d’aller chercher des connaissances médicales que nous n’avions pas apprises au baccalauréat ou à la maîtrise. Nous sommes désormais capables d’affirmer avec plus de certitude et de données probantes nos évaluations, notre conduite et choix de traitements dans un contexte d’urgence », dit Barbara.

Pour Barbara, la formation est le point culminant de trente-trois années consacrées avec passion à l’HMR : « Depuis 2005, je mets beaucoup d’efforts pour développer une offre de service innovante et de grande qualité en physiothérapie à l’urgence. Le D. E. P. A., c’est pour moi un beau point final. » Pour Eveline, qui est impliquée au centre de recherche de l’HMR, il s’agit de la suite logique d’un parcours impressionnant : « Voilà six ans que je fais de la recherche sur la pratique avancée en physiothérapie. Quand j’ai appris que la formation se donnait ici, je ne me suis même pas posé la question. Elle m’a outillée, en tant que clinicienne, pour faire rayonner et augmenter la crédibilité d’une pratique qui émergeait déjà sur le terrain. »

À elles deux, des modèles de détermination, merci d’avoir autant à cœur la qualité des soins d’urgence!

Nous sommes très fiers de compter, au sein de notre service, des physiothérapeutes de la première cohorte du programme D.E.P.A. Elles ont réalisé ce parcours académique avec brio, rigueur et enthousiasme. Elles ont complété leur formation tout en poursuivant le travail de physiothérapeute. Les usagers pourront bénéficier de ces compétences acquises et l’établissement profitera de cette pratique innovante.

Simon Cousineau et Claudia Maltais, chef et assistante-chef du service de réadaptation

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