À sa façon, Malika marque notre histoire. Depuis trois mois, elle met en application un tout nouveau rôle au sein du Programme du soutien à l’autonomie des personnes âgées (SAPA) de notre CIUSSS : celui de kinésiologue à domicile.
12 juillet, 13 h 30. Depuis le CLSC de Hochelaga-Maisonneuve, Malika et moi nous rendons à domicile. L’usager qui nous accueille, tout sourire, souffle cette année sa 85e bougie. Pour l’aider à vieillir dans le confort de sa maison, la kinésiologue a été appelée en renfort. Avec ses visites échelonnées sur deux mois, elle a pour objectif de prévenir son déconditionnement et de lui enseigner la pratique de l’activité physique.
« On ne sortira pas à l’extérieur aujourd’hui! » Le soleil de juillet plombe, il faut prendre des précautions pour combattre la chaleur. Dans son salon, sous le regard attentif et bienveillant de Malika, l’usager exécute les exercices qu’elle lui a enseignés la semaine dernière. Ils ont été ciblés spécifiquement pour lui – à la suite d’une évaluation de sa condition physique générale – en vue de maintenir ou d’améliorer son équilibre et la force musculaire de ses membres inférieurs et supérieurs. « J’entrevois une belle évolution de sa forme physique parce qu’il a la motivation de faire les exercices même quand je ne suis pas là! », me confie Malika.
Je veux contribuer à changer cette idée que l’exercice n’est fait que pour les gens en forme, que pour les athlètes.
Malika Lisa Jacobsen Maurasse, kinésiologue
Chaque année, des milliers de visites à domicile sont réalisées par nos collègues – travailleurs sociaux, ergothérapeutes, infirmières, professionnels en physiothérapie, nutritionnistes, etc. – du Programme du soutien à l’autonomie des personnes âgées. Avec la kinésiologie comme nouvelle corde à son arc, le SAPA s’attaque à un problème exacerbé par la pandémie : celui du déconditionnement chez les aînés qui vivent à domicile.
« Je suis heureuse de contribuer, par l’activité physique, à ce que des usagers n’aient pas à vivre en CHSLD. J’aime voir chez eux une évolution aussi simple que de se lever plus facilement. » Tout juste atterrie dans son nouveau rôle, Malika fait déjà la différence dans la vie de citoyens aînés de l’Est. Pour elle, qui en est encore à réaliser ses premiers pas professionnels, le suivi à domicile ouvre à tant de nouveaux apprentissages. « Ce qui est beau, c’est de voir la personne dans son environnement. Travailler à domicile me permet aussi d’observer des situations problématiques et d’assurer le suivi pour que l’usager reçoive les autres services requis. » Elle poursuit : « Et c’est merveilleux quand un ou des proches sont impliqués, comme ici. »
Malika, merci de ta présence lumineuse et de ton dévouement, au nom des personnes aînées de l’Est et de leur famille!
Les kinésiologues de notre CIUSSS assurent une présence essentielle auprès des jeunes et moins jeunes dans de nombreux secteurs d’activité, comme les ressources d’hébergement, les centres hospitaliers, les soins à domicile, voire dans la communauté. Du 20 au 26 novembre, Semaine nationale de la kinésiologie, prenons le temps de reconnaitre ces professionnels tout-terrains qui contribuent, par l’activité physique, au bien-être des citoyens de l’Est!
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