img-logo-QcCIUSSS-2-02@2x

La patrouille de sécurité de l’Est

Elle surveille les installations du CIUSSS 24 heures sur 24, 7 jours sur 7. La patrouille véhiculaire de sécurité CIUSSS, mise en place dans la dernière année, permet de soutenir le travail de tous les employés. J’ai passé quelques heures à bord de la patrouille CIUSSS, un véhicule hybride électrique.

Alex m’accueille au pavillon Bourget de l’IUSMM. C’est le quartier général de la patrouille. Les agents d’intervention de l’IUSMM se relaient pour assurer une présence dans les installations permanentes et temporaires de notre organisation, comme les sites de vaccination et de dépistage. La patrouille visite aussi certaines ressources en santé mentale, notamment. «Le territoire est immense entre Rivière-des-Prairies et Saint-Michel!», lance Alex.

La formation des agents d’intervention de l’IUSMM en santé mentale permet une intervention thérapeutique auprès des usagers. «Nous sommes outillés à intervenir dans différentes situations qui peuvent devenir problématiques. Notre travail est de s’assurer de l’intégrité physiques des sites, mais aussi de la santé des employés et des usagers. On ne remplace pas les mesures d’urgence», assure Alex. La patrouille n’enlève pas les diverses responsabilités des intervenants dans nos sites, elle leur vient en support.

Vers l’Est

En route vers le CLSC de l’Est de Montréal où se trouve aussi le CHSLD François-Séguenot et le site de dépistage pour employés. Alex constate qu’un vent d’optimisme souffle chez les employés ces temps-ci. «On sent la lumière au bout du tunnel. Il y a moins de dépistage, plus de vaccination. Les employés sont fatigués, mais moins pressurisés», affirme-t-il.

La patrouille gagne encore à être connue des employés. Si elle répond aux appels du Centre d’appels d’urgence, elle sillonne aussi le territoire à la rencontre des employés pour distribuer des pamphlets qui parlent du service. Au troisième étage du CHSLD François-Séguenot, Alex parle avec l’infirmière.

En sortant, une employé s’approche en suggérant des heures de visite qui seraient plus utiles pour la patrouille. «La communication avec les employés est très importante pour savoir comment répondre à leurs besoins», précise Alex, heureux de pouvoir discuter et préciser les besoins.

La frénésie de la vaccination

On passe par le site de vaccination au centre communautaire Roussin. Les groupes scolaires débutent la vaccination. Le centre bourdonne de jeunes adolescents. Alex rencontre Marc-André Gibeau, superviseur de la sécurité chez XGuard. Il supervise les agents de sécurité dans les sites de vaccination et au site de dépistage du Stade Olympique. 

Les deux hommes échangent sur comment se passe l’avant-midi. «On a augmenté nos effectifs pour les groupes scolaires, notamment pour s’assurer que les consignes sanitaires sont respectées», explique Marc-André. «J’ai un fils au secondaire, je sais comment ça se passe!», dit-il en souriant.

Premier appel

Alors qu’il parle avec Marc-André, Alex reçoit un appel. On doit se rendre au CHSLD Judith-Jasmin pour assurer une présence. Un proche d’une résidente aura peut-être besoin d’être accompagné vers la sortie. Comme les interventions se passent toujours à deux agents, Alex doit aller chercher renfort à l’IUSMM avant de se diriger vers le CHSLD. Éric embarque dans le véhicule de patrouille pour lui prêter main-forte.

Les deux hommes discutent de leur expérience en centres jeunesse avant de venir travailler à l’IUSMM. «C’est une différente clientèle, mais l’expérience, avec la formation, est très utile. On laisse la personne reprendre le contrôle de ses comportements. Ce sont des méthodes d’intervention qui sont bénéfiques pour tout le monde», explique Éric, qui ajoute que c’est très différent que de faire de la sécurité dans des événements ou dans les bars où ça peut être plus musclé comme intervention.

Pour sa part, Alex a travaillé aussi à l’HMR avant d’arriver à l’IUSMM. Il termine ses études en techniques policières et souhaite joindre les rangs d’un corps de police dans les prochains mois.

À Judith-Jasmin

Discrètement, Alex stationne la patrouille CIUSSS derrière le bâtiment. Les hommes entrent dans le CHSLD où la coordonnatrice les accueille. Ils discutent de l’enjeu de sécurité qui pourrait amener les agents à intervenir. Les agents, avec l’accord de la coordonnatrice, choisissent de rester sur place en attendant, mais pour l’instant, aucune intervention n’est nécessaire puisque le proche est calme.

Les deux agents retournent dans la voiture, en restant dans le stationnement, en attente pour quelques minutes. Entre-temps, un autre appel entre au CDA. Des manifestants se retrouvent devant l’aréna Martin-Brodeur. Éric contacte la coordonnatrice du CHSLD Judith-Jasmin pour confirmer que la situation est sous contrôle. Tout va bien pour le moment.

Les hommes quittent donc pour se diriger vers l’aréna.

Entre la liberté d’expression et la paix sociale

Deux individus distribuent des pamphlets sur les dangers de la vaccination aux usagers qui font la file au centre de vaccination. Ils se sont éloignés lors de l’arrivée de la patrouille, mais abordent toujours des usagers.

Pour assurer la paix sociale autour du site de vaccination, Alex et Éric vont à la rencontre de l’homme et la femme qui distribuent les pamphlets. La discussion est calme et posée. Si les agents leur demandent de quitter, ceux-ci refusent. Des policiers sont appelés en renfort. «Ils ont le droit de s’exprimer, mais ils doivent être en mouvement. Ils ne peuvent pas être statiques devant le site de vaccination», explique un policier.

Les gens quittent l’enceinte du centre de vaccination.

Retour à l’IUSMM

Midi a sonné depuis plus d’une demi-heure. Nous sommes de retour à l’IUSMM. «C’est à peu près ça le quotidien de la patrouille. Un mélange de visite de courtoisie pour se faire connaître avec quelques appels. On encourage les employés à développer le réflexe d’appeler le CDA en cas de besoin. On est là pour les soutenir dans leur travail», précise Alex.

À lire : Une nouvelle patrouille de sécurité au CIUSSS

Vous pourriez aussi aimer

La pépinière des travailleurs de la santé

Après des mois de cours suspendus, les stages reprennent dans l’organisation. Si c’est une bonne nouvelle pour le recrutement, il a fallu toute une gymnastique pour remettre les stages cliniques à l’horaire tout en respectant les mesures sanitaires. Il y a un impact important pour les étudiants, les établissements d’enseignement (...)

Italiano nel cuore di Santa Cabrini

Il est 16 h 30. Dans une salle du Centre de formation de l’Hôpital Santa Cabrini Ospedale, quelques employés discutent avec Maria Quintana Silva, leur formatrice. Les réponses du devoir de la semaine déroulent sur l’écran. Est-ce votre époux? Vous vivez à Montréal? Avez-vous des enfants? Les étudiants, des employés (...)

Pavillon en construction

En février dernier, j’ai eu droit à une visite guidée du nouveau pavillon en construction attenant à l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont. Il fallait porter des bottes à cap d’acier, un casque, les lunettes de protection et un dossard bien voyant pour y entrer! Ce nouveau bâtiment vitré, attendu depuis longtemps, regroupera les (...)