arrêter de fumer

La nicotine rend accro. Stéphanie – qui a commencé à fumer à l’âge de 12 ans – en sait quelque chose. Mais la voilà bien déterminée à se débarrasser de sa dépendance.

C’est une femme chaleureuse que j’ai rencontrée, vendredi dernier, à la cafétéria de l’Institut universitaire en santé mentale de Montréal. Stéphanie, préposée aux Services alimentaires, a généreusement accepté de nous accorder sa pause dîner pour nous parler de son parcours vers un futur sans tabac.

« Avant, c’était normal de fumer, même chez les jeunes. Au secondaire, on était nombreux à le faire. C’est complètement différent de nos jours ; quand je sortais fumer, personne ne me suivait. » En mai dernier, après plus de 30 ans, Stéphanie a fumé sa dernière cigarette. Depuis, elle a considérablement réduit sa consommation de nicotine et entend bien dire au revoir à sa vapoteuse – qui est aussi néfaste – elle le sait. Son objectif : arrêter complètement d’ici la fin de l’année 2023.

 « Mes enfants me rappellent comment ça affecte ma santé. » C’est notamment pour eux, qui ont 9 et 11 ans, que Stéphanie a abandonné le tabagisme et veut mettre une croix sur le vapotage. C’est aussi pour retrouver son entière liberté : « Je ne veux plus me sentir en otage, je veux me sentir en forme. »

Encouragée par son conjoint, qui a pour sa part complètement cessé de fumer pour des raisons de santé, Stéphanie nous rappelle que c’est chacun son rythme, et qu’il est important d’identifier ses motifs personnels: « Aux personnes qui veulent arrêter de fumer, je leur conseille de toujours garder en vue leurs propres motivations que ce soit les enfants, la santé, le portefeuille, etc. »

Besoin de soutien ?

« Plusieurs personnes qui veulent arrêter de fumer tentent de le faire seules, mais il faut savoir qu’elles ont plus de chance d’y arriver avec de l’aide pharmacologique et un soutien spécialisé en cessation tabagique », complète Nancy Szilbereisz, conseillère en prévention faisant partie du comité interdirection de santé pour un environnement sans fumée. Elle nous rappelle que des ressources gratuites existent pour ceux et celles qui, comme Stéphanie, sont déterminé(e)s à arrêter de fumer.

Le Centre d’abandon du tabagisme

« Avant tout, je conseille à tous les fumeurs, même ceux qui ne se sentent pas tout à fait prêts à arrêter, de prendre rendez-vous au Centre d’abandon du tabagisme (CAT) de notre CIUSSS. Sans pression, des professionnels sont là pour vous aider à identifier vos motivations, vous informer et mettre au point un plan juste pour vous. »

Du 15 février au 5 avril 2023, le CAT tiendra hebdomadairement, au CLSC Olivier-Guimond, des rencontres gratuites de groupe de soutien pour cesser de fumer. Pour y participer, il faut s’y inscrire en appelant au 514 524-3522. Vous préférez un suivi individuel ? Le CAT offre aussi du soutien personnalisé pour les employés du CIUSSS.

Défi J’arrête, j’y gagne!

Le 10 février prochain marquera le coup d’envoi de la 21e tenue du Défi J’arrête, j’y gagne!. Courant la chance de gagner 5 000$ en argent, les participants s’engagent à relever ce défi : six semaines sans fumer, pour six fois plus de chances d’arrêter pour de bon. Pour vous rapprocher d’un avenir sans tabac, inscrivez-vous d’ici le 6 février prochain.

J’ARRÊTE, SMAT et PAEF

Pour discuter gratuitement et confidentiellement avec un professionnel, Nancy nous rappelle qu’il existe aussi la ligne J’ARRÊTE et le Service de messagerie texte pour arrêter le tabac (SMAT). Pour vous soutenir dans votre démarche, le Programme d’aide aux employés et à la famille est là, lui aussi : 1 800 361-2433.


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